Expulsion du squat de la pompignane à Montpellier
L’accueil de plus d’un millier de réfugié-e-s ukrainien-ne-s ces six dernières semaines sur le département de l’Hérault montre, s’il en était besoin, qu’il est possible de ne pas laisser des gens à la rue à Montpellier.
L’état et les collectivités territoriales, s’appuyant sur le milieu associatif, ont su mettre en place des solutions pour permettre un accueil digne de ces personnes chassées par la guerre.
Pourtant, il n’y a pas de volonté de proposer des solutions à l’ensemble des personnes à la rue et vulnérables. Pour preuve, les personnes qui se sont abritées dans l’ancienne Poste de la Pompignane risquent d’être expulsées à tout moment à partir du 3 mai. Plus d’une trentaine de personnes, dont nombre de demandeurs d’asile, vivent depuis plus d’un an et demi dans ce bâtiment inutilisé, propriété de la Société d’Aménagement de Montpellier Méditerranée Métropole.
Ces expulsions ne doivent pas être mises en œuvre. Toutes les personnes en situation de précarité et de vulnérabilité doivent se voir proposer une solution d’hébergement digne et pérenne.
Nous demandons au propriétaire, la Métropole de Montpellier, de ne pas faire procéder à l’expulsion, afin de rechercher des solutions alternatives, et à l’Etat, dont c’est la compétence, d’assurer l’hébergement digne et pérenne de ces personnes. C’est tout à fait possible, comme l’accueil des réfugié-e-s ukrainien-ne-s le démontre, il ne manque que la volonté de le faire !