Médecins du Monde dévoile les premiers artistes du Festival des Gros Maux
Yak, Lek et Sowat, Rero, Kashink, Ara Starck ou encore Pieter Ceizer intègrent la programmation artistique du festival d'art organisé par Médecins du Monde à Ground Control (paris 12ème) du 3 au 5 novembre.
Dans un monde interpellé au quotidien par l’image, le festival des Gros Maux souhaite renouer avec le pouvoirdes mots. Convaincu que créer c’est exister, qu’écrire c’est résister et que militer c’est bousculer, Médecins du Monde convie les artistes à créer pour dénoncer les maux que l’ONG combat. Les mots seront dans tous leursétats : illustrés, sculptés, graffés, peints, mis en scène, déclamés…
Annoncé en avril dernier par Médecins du Monde, la première édition du festival des Gros Maux se tiendra du 3 au 5 novembre prochain au sein de Ground Control (Paris 12ème). Ce festival d’art sous toutes ses formes, gratuitet ouvert à tous, a engagé de nombreux artistes français et internationaux autour d’un seul objectif : dénoncer les maux de notre société à travers leur art et les mots.
À la rentrée, le lieux iconique du 12ème arrondissement de Paris, réaménagé aux couleur de Médecins du Monde spécialement pour l’occasion, se transformera en un véritable espace de rencontres artistiques. Interaction, partage et engagement seront au rendez-vous.
Grâce à un art politique et engagé, Médecins du Monde invite chacun à observer, découvrir, s’informer et s’interroger sur notre société.
Chacun des artistes présents au festival a choisi d’offrir une de ses oeuvres à Médecins du Monde, qui sera exposée lors du festival des Gros Maux puis vendue aux enchères au profit de l’ONG.
Plus d'infos sur le Festival des Gros Maux
DÉCOUVREZ LES 10 PREMIERS ARTISTES DE LA PROGRAMMATION ARTISTIQUE DU FESTIVAL DES GROS MAUX :
PIETER CEIZER
C’est par le skate, dans les années 90, que Pieter découvrit le milieu du graff. Formé à l’Académie royale des arts de La Haye, l’artiste déconstruit les lettres pour créer des compositions abstraites colorées. Ses créations brouillent la frontière entre les mots et la figure, les lettres et l’artabstrait.
Pieter Ceizer croit au pouvoir des mots écrits. Le Festival des Gros Maux organisé pour Médecins du Monde sera une belle opportunité pour l’artiste de transformer les mots en oeuvres d’art afin de dénoncer les maux de notre société.
Si notre société est celle de l’image, le festival veut renouer avec le pouvoir des mots. Pour Pieter Ceizer, l’écrit est le meilleur moyen pour partager des pensées ou des émotions. « Si vous changez les mots que vous lisez ou dites,vous changez votre façon de penser et changez votre réalité ». Par le Festival des Gros Maux, Médecins du Monde souhaite éveiller les consciences et engager chaque citoyenne-s dans un même combat : soigner l’injustice.
Artiste accompli, Pieter Ceizer créa sa marque d’art et de vêtements. Il travailla en collaboration notamment avecRalph Lauren, Uniqlo, Nike, Heineken, Adobe et Colette.
En cours :
« Rise », oeuvre mise en enchère sur Joopiter, plateforme digitale de vente aux enchères fondée par Pharell Williams. Exposition 20-24 juin au 8 avenue Matignon, Paris, Vente aux enchères : 19-27 juin.
Exposition « Vers la lumière » au L.A.C à Narbonne, en collaboration avec l’Ambassade des Pays-Bas, où Pieter présente une quinzaine d’oeuvres (aux côtés de Ivan Cremer et Kees Visser).
LEK & SOWAT
Le binôme travaille ensemble depuis 2010. Ils partagent un goût commun pour l’Urbex, discipline consistant à explorer la ville à la recherche de ruines modernes. En 2012, avec le projet ‘Mausolée’, une résidence artistique clandestine voit le jour dans un centre commercial abandonné de la capitale française. Ils sont alors invités par Jean de Loisy au Palais de Tokyo. Ils y créèrent avec unesoixantaine d’artistes internationaux des arts urbains et du curatorHugo Vitrani, le Lasco Project. Les souterrains du bâtiment du Palaisde Tokyo furent infiltrés pour être transformés en véritable parcours d’art urbain sur près d’un kilomètre.
Le duo d’artiste participe à faire de l’art urbain, un art reconnu et légitime à entrer au musée. En 2013, le projet «Tracés Directs » réalisé avec Jacques Villeglé , fut la première oeuvre de graffiti à entrer dans la collection permanente du Centre Pompidou. En 2015, Lek & Sowat ont été les premiers à intégrer en tant qu’artistes issus du graffiti la Villa Médicis de Rome.
Ils travaillèrent en collaboration notamment avec les stylistes Agnès b. et Jean Charles de Castelbajac et les pionniers du graffiti que sont Futura, Mode2 et Jonone.
Le duo d’artistes aime peindre de grands jeux de mots dans l’espace public. Ils créeront spécialement pour le Festival des Gros Maux une oeuvre dédiée, jouant avec les mots pour porter les valeurs de Médecins du Monde.
Exposition passée : Capitale(s): 60 ans d’art urbain à Paris, Hôtel de Ville de Paris (FR), Duography, rétrospective de 2010 à 2022 des travaux du duo à l’atelier Grognard de Rueil Malmaison, en collaboration avec le galerie Polka.
ARA STARCK
Ara Starck, est une artiste peintre. Le travail de l’artiste se focalise sur des installations de peinture à grande échelle.
Par son art, Ara veut créer des oeuvres de rencontres, des invitations au rêve. Le spectateur est accueilli dans un monde rempli de distorsions optiques et demétamorphoses.
À l’occasion du Festival des Gros Maux, Ara présentera une oeuvre au message fort dans le style onirique de l’artiste.
L’artiste a notamment travaillé pour l’hôtel 5 étoiles Le Meurice ou encore le théâtre Eslava à Madrid.
En cours :
Installation de drapeaux à La Réserve Eden au Lac Zurich et lancement d’une édition limitée d’écharpes en soie s’inspirant des vitraux réalisés pour l’hôtel. Exposition à la Fondazione Made in Cloister de Naples en octobre 2023.
FABIEN VERSCHAERE
Artiste plasticien, il obtint le prix de la Dena Foundation en 2000 et il exposa par la suite en France et à l’étranger. En 2013, il réalise une création in situ commandée par La RMN-Grand Palais. Et en 2015, il livre à Gecina une fresque monumentale dans le cadre du label « 1 Immeuble, 1 oeuvre » à l’initiative duMinistère de La Culture et de la Communication.
Fabien Verschaere développe un univers ludique, étrange et peuplé de créatures hybrides, monstres et chimères. À travers ses oeuvres, il se réapproprie l’imagerie de l’enfance comme Mickey, Batman, les lutins des contes de fées…
Débutant par la bande dessinée, Fabien aime créer des personnages avec lesquels il raconte des histoires. Ses dessins représentent des compositions globales et continues grouillant de détails.
Pour le Festival des Gros Maux, Fabien présentera une fresque composée de ses créatures, qui portera les valeursde Médecins du Monde.
L’artiste a notamment collaboré avec Pierre Hermé, sur le design des fèves de ses galettes des rois et avec le CIAV, Centre International d’Art Verrier de Meisenthal, pour un service en verre.
À venir : Participation à « l’Art au coeur du village des athlètes », pour le village olympique, 2024.
Kashink
Kashink est une street artiste/performeuse, musicienne et réalisatrice.
Depuis une quinzaine d’années, le travail de Kashink s’articule autour de fresques murales et d’expositions. Elle commença l’écriture et la réalisation de courts métrages à partir de 2015.
Le travail de l’artiste questionne les codes esthétiques et la définition de l’identité. Sur ses dessins sont représentés des visages protéiformes aux couleurs vives dans le style graphique mexicain. Pour bousculer les codes du genre, Kashink arbore depuis 2013 une moustache dessinée.
Les oeuvres présentées pour le Festival des Gros Maux permettront de faire connaître les combats de Médecins du Monde et s’accorderont à la démarche de l’artiste : célèbrer la diversité de l’humanité.
Exposition passée : Exposition collective « Capitale(s) : 60 ans d’art urbain à Paris » àl’Hôtel de Ville de Paris, octobre 2022 – février 2023
Yak
Yak (Yacine Aït Kaci) est directeur artistique et stratégique de la Fondation ELYX, auteur, réalisateur et artiste IA et XR. Yak est le père d’ELYX, petit bonhomme dessiné qui répand sa bonne humeur sur les réseaux sociaux. Cette figurine utilise son langage universel pour porter un regard poétique et décalé sur la réalité et faire avancer des causes mondiales. En 2015, àl’occasion de la COP 21, Elyx devient le premier ambassadeur virtuel des Nations Unies.
Yak partage des valeurs communes avec Médecins du Monde. La fondation ELYX a pour objet de promouvoir les valeurs onusiennes par l’Éducation, l’Innovation, les Arts et la Culture. La Fondation souhaite notamment faire duWeb3, un levier d’accélération pour l’atteinte des objectifs de développement durable de l’Agenda 2030.
Pour le Festival des Gros Maux, Yak présentera une oeuvre d’art de son personnage Elyx qui sera également mis en scène sur les réseaux sociaux.
Exposition passée : Création en 2021 de l’ELYX MUSEUM, musée virtuel, qui raconta l’histoire du personnaged’ELYX, de sa naissance dans un carnet de croquis pour s’incruster dans les photographies et enfin habiter le monde de la metavers.
La Dactylo
Forte du succès de son compte Instagram, La Dactylo a décidé d’investir la rue pour toucher un autre public. Ses jeux de mots poétiques essaiment Paris ou d’autres villes de l’hexagone. On retrouve ses courts aphorismes qui prêtent à rire et donnent à penser au gré des mursou des trottoirs.
La Dactylo aime refaçonner le langage.
A chaque nouvelle idée, elle retourne les mots, les champs lexicaux pour coller au plus près de son inspiration.
L’artiste dit se challenger en essayant de rendre un écrit aussi fort qu’une illustration, bien souvent directement plus séduisante.
Le Festival des Gros Maux souhaite inviter le public à renouer avec l’écrit. A cette occasion, l’artiste exposera ses jeux de mots sur le thème des engagements de Médecins du Monde.
Livre : recueil « Démo d’esprit. Aphorismes et autres prismes » éditions Verticales (Gallimard), 2022.
PETITE POISSONE
Petite Poissone est une poétesse de rue. Ses messages ressemblent à des instantanés, à l’humour caustique à l’anglaise, aux aphorismes urbains. Sur les murs, Petite Poissone colle de mystérieuses phrases au ton tantôt poétique, tantôt humoristique et parfois féministe.
Comme extraites d’un roman, d’une BD, d’une lettre romantique ou d’une pièce de théâtre, elles résonnent et font écho dans la ville.
Toujours avec la même calligraphie facilement identifiable, la street artiste aborde autant la critique sociale que les déboires amoureux. Ses sujets sont profonds mais son ton est léger. Petite Poissone aime plonger dans l’absurdité et la dérision.
Pour cette écrivaine de rue, les mots sont évidemment indissociables du contexte. Alors en galerie, elle écrit sur des supports chinés, de vieilles photographies ou cartes postales. Le mariage d’un univers désuet avec ses textes au pochoir nous révèle différents niveaux d’anachronisme à l’harmonie délicate et hors du temps.
RERO
Rero est plasticien, photographe et graphiste. Il réalise des phrases minimalistes. Il commença par des pièces situées dans des bâtiments délabrés et abandonnés. Les oeuvres les plus ambitieuses de l’artiste sont des installations à grande échelle dans des galeries d’art et des musées, qui s’approprient et explorent la notion d’espace. Travaillant sur la frontière entre l’intérieur et l’extérieur, Rero se situe à l’avant-garde de l’expérience conceptuelle urbaine. Il inscrit ses phrases toujours dans la même police Verdana. Elles sont barrées d’une ligne noire épaisse non pas pour les annuler mais pour mieux les souligner. Cette barre lui permet de dialoguer et de créer une polysémie d’interprétations. À l’idée d’un oxymore, Rero aime cultiver cette ambiguïté afin de créer une interaction entre deux idées contradictoires. En faisant l’éloge du paradoxe, du contresens et de la punchline, Rero interroge notre manière de consommer et de produire, nos croyances, nos façons de nommer les choses.
Si le Festival organisé par Médecins du Monde veut mettre en lumière les mots, Rero s’inscrit dans cette même démarche. Face à la surexposition d’images qui conditionne l’espace urbain, l’artiste articule son art autour de la négation de l’image : « Voir un mot et lire l’inverse ».
En cours : Exposition « Ophiuchus » à la Galerie d’art Blackslash, 29 rue Notre Dame de Nazareth, Paris, 10 juin-15juillet 2023
GUILLAUME ET LAURIE
Guillaume & Laurie sont un duo d’artistes français dont les oeuvres ont été présentées dans des expositions personnelles à l’échelle nationale et japonaise.
Leur passion pour les formes libres, les couleurs et les objets leur permet de collaborer sur différents supports. Ils s’inspirent des paysages, des formes urbaines et de la typographie à travers leurs voyages.
L’univers créé par le duo devient un langage en constante évolution aux multiples influences. Le répertoire artistique comprend des illustrations, des peintures sur toile, des peintures murales, du montage, des vêtements, des meubles et des objets.
Le travail de Guillaume & Laurie se caractérise par des formes abstraites, organiques et géométriques. C’est un monde onirique, mêlant sensibilité, inconscience, improvisation et expérimentation.
Ils décrivent leur art comme la retranscription de leurs émotions et de leur imaginaire de manière plastique et visuelle, traduisant leur univers dans un langage artistique en constante évolution. Les compositions vives de Guillaume & Laurie se caractérisent par la fusion de l’abstrait avec le figuratif, ainsi que de l’organique avec des formes géométriques.
Interview ou invitation plateau des artistes ou d'un porte-parole de Médecins du Monde disponible auprès de l'agence Mlle pitch.
Nos contacts presse
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